Dernière balade avant grand départ !

Wouah… Quel contraste entre les îles semi-désertiques où nous accostons depuis quelques semaines et la luxuriance de Santo Antao. Route vertigineuse à flanc de montagne et végétation tropicale, c’est une véritable bouffée de chlorophylle pour tout notre équipage. Une belle initiation aux tropiques aussi pour notre équipier fraichement débarqué de Toulouseah.. Toulouse !

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Nous avons en effet attendu notre équipier recruté (assez facilement, il est vrai) pour la transatlantique avant de nous aventurer sur Santo Antao. Le grand (frère), le fort (en gueule), le défenseur des opprimés est dans la place ! Son objectif : aider à la manœuvre, à la veille et maintenir la paix sociale à bord (c’est un pro) si jamais durant ces quinze jours d’enfermement atlantique l’ambiance venait à dégénérer.

dsc_4727Mais pour l’instant, nous abordons Santo Antao. Une île étonnante, que l’on devinait à peine ces derniers jours tant elle était enveloppée dans un épais cocon nuageux. De toute façon, le canal entre Sao Vicente et Santo Antao est comme un fossé délimitant deux climats, deux ambiances, deux mondes. Un canal où peu sévir des vents violents et une mer mauvaise. D’un côté Sao Vicente où seules quelques oasis lovées dans les vallées du centre de l’île permettent aux habitants de maintenir une petite agriculture de subsistance et Santo Antoa où la moindre parcelle de terre à flanc de montagne est cultivée. De sorte que cette île ressemble beaucoup plus à l’image classique que l’on se fait d’une île tropicale que le reste de l’archipel. Notre excursion motorisée à travers l’île est vraiment magnifique. Mais elle nous laisse en revanche un goût de trop peu, car les quelques pas faits au fond d’une petite vallée nous ont gravement donné envie de nous lancer en trekking… Il faudra revenir, c’est dit, car pour l’instant place à la préparation de l’avitaillement pour la transat.

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Dans la liste des courses : une quinzaine de packs d’eau à caser dans les fonds de Lolito, de quoi assurer 20 p’tits déj, 40 repas et autant d’apéros pour cinq personnes. Du coup dans notre panier beaucoup de pâtes, des légumes et des saucisses en boite et un maximum de dsc_4657fruits. Il faut aussi monter en tête de mât aussi pour vérifier quelques points techniques, s’assurer que nos voiles vont bien et que nous avons de quoi pêcher ! Car la pêche sera quand même notre principale source de protéines fraîche, mais aussi une des principales attractions du bord pendant la transat… Alors on choisit méticuleusement nos leurres, qu’ils soient colorés, appétissants pour les dorades, bonites ou autres thons.
Voilà, nous sommes fin prêts. Reste à attendre la bonne fenêtre météo et pour ne rien vous cacher nous avons hâte d’en découdre avec l’Atlantique ! Non pas que le Cap-Vert soit ennuyeux, mais disons qu’on en a fait le tour et puis quand même on est venu pour ça : la transat. Et là, une fois encore ce n’est pas gagné.

Tout le principe de la traversée de l’Atlantique en partant de Mindelo début décembre est de bénéficier d’un régime soutenu et régulier de vent d’Est, les fameux Alizées. Sauf que vous l’aurez compris, niveau météo nous ne sommes pas vernis depuis quelques semaines. Bref, il nous faut attendre et encore attendre que les Alizées se manifestent, car au large c’est pétole !

Allez, les prévisions météo annonce un flux d’est imminent, on croise les doigts et on largue les amarres ! Kénavo les copains et à dans une quinzaine depuis les Antilles !

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